L’Agence Thématique de Recherche en Sciences et Technologie (Algérie) lance un appel à projets de recherche pour les énergies alternatives. L’appel s’adresse à la communauté, toutes disciplines confondues, pour présenter des projets concrets sur les énergies alternatives comme produit à exporter.
Un épuisement des ressources en hydrocarbures peut être considéré comme un risque naturel et technologique à la fois. C’est un risque sérieux qui mérite toute l’attention et les efforts de la communauté scientifique, responsable non seulement de réfléchir sur les alternatives quand il n’y aura plus de pétrole, mais surtout, dans le contexte algérien, de trouver des solutions pour une économie plus sereine affranchie de cette menace.
Une catastrophe naturelle très sérieuse que notre pays affrontera, tôt ou tard, c’est bien l’épuisement des ressources en hydrocarbures. En dehors de toute considération économique ou politique, plusieurs voies se lèvent pour annoncer les dates d’épuisement des richesses exploitables de notre planète au rythme actuel de consommation. Ses voies rappellent à s’y méprendre celles qui, au début du dernier siècle alertaient déjà sur les risques du réchauffement climatique, risques aujourd’hui bien réels, après n’avoir été que des "prophéties de scientifiques".
Ces prévisions ne sont peut être pas précises, toutefois, sans marquer 2050 sur l’agenda comme date butoir, il serait quand même sage de considérer comme réelle la menace d’un pétrole plus rare, plus difficile d’accès, voir même relégué au rang de produit d’importance mineure si les clients principaux trouvent des sources alternatives.
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